Rappel historique:
1830- Les annonces commerciales apparaissent dans les journaux.
1880- Essor de l'affichage dans les rues.
1920- La réclame fait son entrée sur les ondes radio.
1937- Les films publicitaires arrivent sur les écrans de cinéma.
1968- La télévision diffuse ses premiers spots.
1995- La publicité investit Internet.
2005- Apparition de nouveaux canaux de diffusion : iPod, consoles de jeux, etc. Premières affiches publicitaires interagissant avec les téléphones mobiles.
Jusque là rien de très inquiétant mais attention:
Aux Etats-Unis, Google, le poids lourd de l'Internet, a jeté son dévolu sur San Francisco et propose d'offrir gratuitement à tous les citoyens une connexion sans fil (Wi-Fi) à Internet. Mais, en contrepartie, chaque internaute devra accepter d'être "suivi électroniquement" en temps réel : Google enverra des publicités ciblées en fonction de là où il se trouve.
Mais comme d'habitude la France n'est pas en reste quant il s'agit de copier les mauvaises idées de la petite Amérique
Des partenariats se nouent avec des chercheurs. A Caen, depuis le printemps, plus de 300 "cobayes", équipés de téléphones mobiles dotés de la technologie RFID, sont suivis à la trace. Leurs interactions avec les publicités et les jeux concours, leurs achats en ligne sont analysés par France Télécom et la société d'affichage Clear Channel. Son concurrent Jean-Claude Decaux vient, lui, de s'allier les compétences des chercheurs de l'Inria en "informatique diffuse". L'objectif ? Etablir un dialogue automatisé entre les Abribus, les panneaux d'affichage, etc., et les téléphones mobiles des passants. La société LM3Labs, fondée par des scientifiques du CNRS, prépare un logiciel de traitement de l'image pour identifier chaque personne s'arrêtant devant un panneau interactif.
ATTENTION vous allez etre espionnés.
L'invasion est-elle programmée ? Les marques savent qu'elles n'ont pas droit à l'erreur. Pour la première fois depuis vingt ans, le nombre de Français "publiphobes" (43 %) est supérieur aux fans de pub, selon l'institut d'études TNS. Cette réticence croissante au "matraquage publicitaire" est observée dans la majorité des pays développés.
Heureusement qu'on est pas tous abrutis par la publicité certains peuvent encore réagir.
En France, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) veut étendre "le cadre juridique" pour protéger les consommateurs, comme elle l'a déjà fait pour les spams. Elle vient de recaler une offre de l'assureur MAAF : un tarif réduit pour les jeunes conducteurs, contre un suivi de la "bonne conduite" du véhicule par satellite. Donner accès à de telles données personnelles pour obtenir un simple rabais : la CNIL a jugé le procédé "disproportionné". En tout cas la CNIL c'est pas la Maaf qu'elle préfère et mlle Maaf n'y changera rien.